Entre l’envie et la réalisation, la phase formation est indispensable. Pour devenir cuisinier, divers parcours s’offrent à vous, avec des années d’études plus ou moins longues. Voici quelques pistes.

Viser les formations d’excellence

Les formations culinaires sont à échelle variable, mais demeurent indispensables pour réussir son métier dans les meilleures conditions. Avec un CAP, un bac pro, un BTS ou un Bachelor, les conditions d’admission varient selon le bagage d’études, le dossier, les épreuves ou l’entretien. Les écoles de cuisine telles que Le Cordon Bleu ou l’Institut Paul Bocuse jouissent d’une renommée gastronomique internationale avec un réseau riche pour ses étudiants.

Autre exemple, l’école Lenôtre allie théorie poussée et pratique grâce à des stages professionnels. Vatel enfin, avec des campus à Paris, Lyon, Nîmes, Bordeaux, est très implantée en région et délivre des diplômes jusqu’à bac+5.

Quelles qualités pour être cuisinier ?

Parfois, le rêve détache les étudiants de l’image réelle de la profession. Du jour au lendemain, personne ne deviendra Joel Robuchon ou Paul Bocuse. Avant, il faut passer par des phases d’apprentissages parfois rudes, lors de formations exigeantes et rigoureuses. Si l’on ne vous demande pas de maîtriser les matières dites “traditionnelles”, vous devrez montrer votre motivation et votre envie de faire ce métier.

Thierry Marx a récemment ouvert une école de cuisine gratuite à Paris dans le but de former pendant 12 semaines des jeunes motivés. Il est intransigeant sur la question, il déclare sur son site internet que l’apprenti doit “avoir un réel projet professionnel et motivation dans le secteur de la restauration”. Pour réaliser votre rêve, soyez surs de vos ambitions professionnelles. Enfin, n’oubliez pas de laisser parler votre inventivité, votre imagination et vos goûts : la cuisine reste un milieu artistique où vous devrez exprimer votre artisanat.

Quel cuisinier devenir ?

Après la formation, vous devrez vous lancer dans le monde du travail ! Divers parcours sont alors possibles, entre l’entrepreneuriat et le salariat. A la sortie d’une bonne formation vous avez vos chances pour intégrer un restaurant de renom, souvent en bas de l’échelle. Personne ne devient chef de restaurant à la sortie de l’école, il faut gravir les échelons !

A vos débuts, vous serez généralement commis de cuisine. L’avantage avec la cuisine, c’est que vous pouvez évoluer, sous réserve de votre savoir-faire et de votre expérience. L’autre voie possible est celle d’ouvrir votre propre établissement : une gageure importante, mais si vous avez une âme d’entrepreneur, lancez-vous !